Ce n'est qu'avec le développement des tubes fluorescents aux diverses couleurs spectrales que l'éclairage artificiel a réussi à s'imposer en aquariophilie marine. Pour un usage correct, il faut veiller à la répartition spectrale de la lumière ainsi qu'à la température des tubes. Les tubes "day light", lumière du jour, se rapprochent le plus de la lumière naturelle et conviennent aux aquariums récifaux. Dans le commerce spécialisé pour les aquariums récifaux, les éclairages proposés titrent entre 5600 et 10000 K car c'est ce qui se rapproche le plus de ce qui se passe dans les océans. Pour un ordre d'idée, il faut compter 1watt par litre, soit pour un 500 l environ 500 watts.
L'ajout de lumière bleue, si utile aux organismes marins, se fera avec des tubes spécifiques. Allumez le tube bleu avant les autres et éteignez le aprés pour créer un effet de jour naturel. Les organismes marins ressentent la lumiére bleue comme naturelle et la perçoivent bien plus claire que nous. Mais tous les coraux et invertébrés n'ont absolument pas les mêmes besoins en lumière. Dans les aquariums d'eau de mer, il ne faut surtout pas utiliser des lampes qui correspondent à un aquarium d'eau douce, les besoins ne sont pas les mêmes. Les algues et les coraux marins ont besoin d'une luminosité plus grande que les plantes de l'aquarium d'eau douce.
Les tubes fluorescents (T5 ou T8) diffusant le spectre complet, les ampoules à halogènures et les
ampoules HQI nous permettent d’admirer nos animaux dans leurs couleurs naturelles, mais permettent également que la photosynthèse se fasse dans de bonnes conditions.
Depuis quelques années, les tubes fluorescents se trouvent en concurrence avec les lampes à vapeurs métalliques (HQI). Ce type de lampe à très grande intensité lumineuse est très proche de la couleur spectrale de la lumière du jour. Il est raisonnable, par économie, de ne mettre en place des lampes HQI qu'à partir d'un niveau d'eau de mer de 60 cm et plus. En dessous, les tubes fluo sont plus économiques.
Pour les invertébrés, les lampes HQI sont bien adaptées qualitativement (spectre stimulant la croissance des invertébrés) et quantitativement (éclairage puissant et ponctuel ménageant des zones plus ou moins éclairées).
Pour les poissons d'eau de mer, les lampes HQL suffiront ; elles donnent un éclairage voisinant le plein jour comme sur un récif.
Il faut prévoir une éclairage d'une durée de 12 heures environ, à régler avec une minuterie pour que vous puissiez profiter de votre aquarium.
Vous pouvez par exemple prévoir pour les bacs
contenant des invertébrés hébergeant des zooxanthelles :
11h00 à 23h00 : tube(s) Supra-actiniques
11h30 à 22h00 : tube(s) de type Moonlight
12h00 à 21h00 : Daylight (tubes ou HQI-D) à faire varier si vous avez une apparition d'algues indésirables.
Pensez également à surveiller la durée de vie de vos tubes ! A savoir, qu'il convient de les changer tous les ans.
L'éclairage de l'aquarium est un des élément essentiels
dans la composition d'un bac.
Dans la nature, la lumière vient du haut c'est le soleil. Ce principe
doit être respecté dans l'aquarium sauf qu'il n'est pas question
d'éclairer son aquarium avec la lumière du soleil, même
si le but est de s'en rapproche il ne s'agit pas de l'utiliser car cela génèrerait
une prolifération d'algues. L'éclairage artificiel est donc obligatoire.
Cet éclairage artificiel permettra aux plantes de synthétiser
les éléments organiques à partir des minéraux disponibles
dans l'eau et jouer ainsi leur rôle biologique.
Il est également préférable d'utiliser un réflecteur
qui sera placé au-dessus des sources lumineuses pour profiter au maximum
de la luminosité émise. En absence de réflecteur, une bonne
partie de la luminosité émise par le néon est renvoyée
vers le capot ou vers le haut sans que le bénéfice puisse être
pour nos hôtes plantes et poissons.
L'éclairage est souvent fourni avec l'aquarium mais lorsque vous achetez une cuve nue il faudra soit acheter un système d'éclairage tout prêt soit le fabriquer vous même. Tout est faisable si vous êtes un peu bricoleur. Pour tout montage fonctionnant sur le secteur, il est impératif de respecter un minimum de règles de sécurité surtout en raison de la proximité de l'eau. Il faut ne pas jamais travailler sous tension, bien isoler les connections, ne pas utiliser de câble dont l'isolant est entaillé ou abîmé, utiliser des embouts étanches en bon état, etc.
Pour un système tout prêt, le néon est intégré
mais dans la mesure où le choix du néon est fonction des besoins
des plantes et des habitants du bac, qu'il sera nécessaire d'avoir un
certain spectre ou un certain nombre de watts, aussi il est préférable
d'en acquérir un qui répondra à vos attentes.
Il faut savoir qu'un éclairage non adapté peut être un moteur
pour la poussée des algues indésirables. Il existe des tubes dont
le spectre va correspondre plus particulièrement pour les plantes, pour
les poissons, pour les coraux, et autres.
Dans tous les cas, il faut compter en principe en eau douce 1 watt pour 1 à
4 litres. Il faut savoir que si l'on compte 1 watt pour 1 litre d'eau, on obtiendra
un éclairage très intense. Si l'on compte 1 watt pour 2 litres
d'eau, on obtient un éclairage intense. Si l'on compte 1 watt pour 3
litres d'eau, on obtient un éclairage moyen et avec 1 watt pour 4 litres
d'eau c'est un éclairage de faible intensité que nous avons.
Il faut savoir que l'on peut aussi avoir un éclairage intense et mettre
des plantes qui aiment ce type d'éclairage, puis mettre les plantes qui
on besoin d'un moindre éclairage en dessous des autres. La lumière
qui leur arrivera sera filtrée et moins intense.
En eau de mer, il faut en principe prévoir des lampes HQI si la hauteur
de l'aquarium est de plus de 50 à 80 cm sinon l'éclairage sera
assuré par des tubes fluorescents, il faudra prévoir 1 watt par
litre pour avoir une intensité suffisante.
Pour la durée d'éclairage, les plantes tropicales ont une durée
d'éclairement de 12 heures. La durée maximale d'éclairage
est de 15 heures, au-delà tous nos hôtesont besoin d'une période
de repos. Personnellement, je préfère opter pour un éclairage
entre 10 et 12 heures car cela est suffisant pour nos hôtes et bien préférable
pour éviter la prolifération des algues.
La durée d'éclairage doit être en continu afin de ne pas
perturber le rythme des poissons et des plantes ainsi que les cycles qui se
mettent en place tel celui de l'azote ou la photosynthèse.Il faut savoir
que la diffusion de lumière de faible intensité ne peut pas être
compensée par une durée d'éclairage plus importante. L'utilisation
d'un programmateur permet d'allumer et d'éteindre l'éclairage
automatiquement à heures fixes sans que vous ayez la moindre contrainte.
Les programmateurs que l'on trouve au rayon électricité sont les
mêmes que ceux trouvés au rayon animalerie, ils sont nettement
moins cher et dans tous les cas doivent être placés à bonne
distance de l'eau.
Il faut éviter d'utiliser un couvercle ou plaque de verre entre la surface de l'eau et l'éclairage. La perte de l'intensité lumineuse est d'environ 10 % avec une plaque très propre.
Le système est composé d'un tube, d'un ballast et d'un starter. Le tube est soit un tube fluorescent soit
une lampe HQI.
Le tube fluorescent est constitué de deux électrodes enfermées dans un tube
de verre rempli de gaz ou de vapeurs, l'intérieur du tube est recouvert
d'un matériau fluorescent. Si on applique une tension élevée entre les deux
électrodes, il se produit un arc électrique. C'est cet arc électrique
qui émet un rayonnement ultraviolet et ce rayonnement UV est transformé en rayonnement
visible par la couverture fluorescente du tube. Une fois que le tube a démarré,
la tension nécessaire à l'obtention de l'arc devient moins élevée. Cequi fait
qu'un tube fluorescent consomme nettement moins.
Les tubes utilisés en aquariophile diffèrent des tubes courants par leur spectre,
c'est pour cela qu'un tube dont le spectre n'est pas adapté va certainement
engendrer une prolifération d'algues. Le spectre est en fonction de la
poudre fluorescente qui est utilisée pour recouvrir la surface interne
du tube.
Il faut absolument prendre en considération et respecter les besoins
de nos pensionnaires. Ce spectre dépend des matériaux utilisés pour le revêtement
fluorescent.
Une lampe HQI n'est pas du tout adaptée en eau douce, son utilisation
est réservée en eau de mer et ceci s'explique par la densité
de l'eau de mer. Il s'agit d'une lampe halogène à vapeur métallique
généralement du mercure ou à vapeur d'halogénures
métalliques.
Il y a trois standards d'éclairage :
- les tubes T8 peuvent convenir pour les especes peu demandeuses à condition
de respecter la bonne intensité lumineuse ;
- les tubes T5 ont un rendement et une intensité d'éclairage plus
importants que les tubes T8 à puissance égale. Ils peuvent être
une bonne alternative aux lampes HQI ;
- les lampes HQI recréent de manière artificielle la lumière
solaire. Elles permettent de conserver tous types de coraux et sont donc les
mieux adaptées à un bac récifal.
Qu'il s'agisse des tubes fluorescents ou des lampes HQI, la lumière
diffusée est blanche mais elle peut être légèrement
bleutée ou même très bleutée, elle peut tirer vers
le jaune et parfois même vers le rosé.
Les couleurs optimum pour favoriser la croissance des plantes (photosynthèse)
sont le rouge, l'orange et le bleu.
En fluorescence, il est possible de mélanger des tubes de différentes
teintes. Les HQI ont un spectre tirant sur les bleus et les verts. Il faudra
donc choisir une source WDL, qui comporte plus de lumière rouge.
Les tubes les plus utilisés sont le Biolux d'Osram, le TLD96 de Philips,
le Symphony Azura de Mazda, le Solar Natur et le Tropic de JBL, l'Aquarilux
et le Daylight de Sylvania, le Nominal TX de Actizoo, le tube Grolux est devenu
obsolète, il y a aussi le Flora-glo et l'Aqua-glo de Hagen qui peuvent
être associés.
Pour le changement des tubes, ce n'est pas lorsque le tube nous lâche
qu'il devient impératif de le changer.
Un tube ne dure pas éternellement et même si la différence n'est pas visible
à notre oeil, le spectre d'un tube se modifie en vieillisant et provoque alors
un ralentissement de la croissance des plantes. On parle idéalement d'une période
d'utilisation d'un an. Dans le cas où votre aquarium nécessite
l'installation de deux tubes, il est préférable de les changer
dans un intervalle d'un mois ce qui limite les variations.
La durée de vie des lampes HQI est d'environ 6000 heures ce qui correspond
à un peu plus d'un an d'éclairage à raison de 12 heures
par jour. Les lampes halogènes produisent des rayons ultraviolets dangereux,
il faut donc utiliser un filtre anti-UV. En outre les lampes chauffent beaucoup,
il est donc impératif de respecter une certaine distance entre la lampe
et l'aquarium soit entre 40 et 70 cm.
La température de la lampe ne doit pas excéder 6000 Kelvin pour
ne pas favoriser la croissance des algues. Il existe des lampes qui ressemble
beaucoup aux lampes halogènes, ce sont les lampes à vapeur de
mercure (HQL). Elles ont une couleur jaune qui favorise la croissance des plantes.
Le ballast est une simple bobine de cuivre. Son rôle
est de limiter le courant dans le tube et de fournir la tension plus élevée
nécessaire au démarrage du tube.
La puissance du ballast doit correspondre exactement à celle du tube. On peut
éventuellement utiliser un ballast de puissance légèrement supérieure à celle
du tube mais en aucun cas inférieure à la puissance du tube.
Il faut savoir que l'utilisation d'un ballast trop puissant entraîne une
surchauffe de ce dernier et diminution de la durée de vie du tube, en revanche
l'utilisation d'un ballast pas assez puissant engendrera un problème
d'allumage, ainsi qu'un scintillement important. Par exemple : un tube de 18W
fonctionnera sans difficulté avec un ballast de 20W alors que le même
tube risque de ne pas fonctionner correctement avec un ballast de 15W.
Il est possible d'utiliser un seul ballast pour deux tubes. Pour cela on monte
les tubes en série. Les tubes doivent être de même puissance et la puissance
du ballast doit correspondre à la puissance des deux tubes, soit deux
tubes de 15 W avec un ballast de 30W ou deux tubes de 18W avec un ballast de
36W.
On trouve parfois des assemblages de deux ballasts dans un seul boîtier, ils
s'utilisent alors comme deux ballasts séparés. On trouve aussi des "ballasts
électroniques" où ballaste et starter sont assemblés, cette solution
donne un échauffement moindre, l'élimination du scintillement
et un allongement de la durée de vie du tube mais coûte plus cher.
Le ballast chauffe alors attention à l'endroit où on le place !
Le starter ne sert qu'au démarrage, il doit lui aussi
être adapté au tube utilisé mais ceci ne pose pas de problèmes car les
starters généralement vendus fonctionnent de 4W à 60W.
Il existe aussi des starters dits "électroniques" qui se montent à la place
des starters normaux. Leur prix est plus élevé mais l'allumage est franc, sans
clignotement.
Le starter s'use. Pour éviter tout problème, il est conseillé de le changer
en même temps que le tube.
Si vous achetez une cuve nue, vous avez besoin d'un système d'éclairage.
Il y a des rampes d'éclairage toutes prêtes mais cela est assez
cher, il faut compter dans les 200 euros pour un aquarium de 50 cm de long.
il est nettement plus avantageux de faire le bricoleur pendant quelques heures.
Il y a des systèmes simples que vous pouvez monter vous-même. Il
est très fréquent que l'aquarium dont on dispose soit sous-équipé
en éclairage, l'ajout d'un tube supplémentaire n'est pas toujours
évident et l'achat d'une galerie neuve revient assez cher. La solution
peut donc être de fabriquer soit même sa galerie d'éclairage.
L'avantage sera d'une part le faible coût financier et d'autre part le
fait que votre galerie sera parfaitement conforme à ce que vous souhaitez.
Vous avez besoin d'une gouttière en PVC, d'embouts étanches pour
les tubes, de crochets en plastique pour supporter les tubes, d'une petite scie
à lame fine, d'une perceuse, d'une pince, d'un tourne-vis.
Les gouttières en PVC sont disponibles dans tous les magasins de bricolage
et les embouts étanches et les crochets sont vendus en magasin spécialisé
en aquariophilie. Ainsi, ce montage est de permettre l'installation du ballast
en dehors de la galerie. Ceci évite la surchauffe en période estivale
et éloigne de l'eau la partie la plus dangereuse.
Il faut découper les gouttières à la longueur des tubes,
puis il faut percer un trou pour chaque crochet aux extrémités
des gouttières, il faut ensuite visser le crochet dans ces trous avec
les vis livrées. Vous devez monter les embouts étanches sur les
tubes et les clipser sur les crochets.
Vous pouvez installer ce type de galerie en supplément dans un éclairage
existant, en le déposant sur les renforts du bac ou en la collant au
couvercle ou en le suspendant au-dessus de l'aquarium.
Vous pouvez aussi réaliser une galerie d'éclairage en bois.
Voici la façon dont il faut procéder pour un aquarium de 54 litres,
il vous suffira juste d'adapter les proportions à votre aquarium.
Pour ce faire, il vous faut : scie électrique, 1 tournevis électrique,
24 vis à bois de longueur 20 mm, 4 vis à bois de longueur 7 ou
8 mm, un tasseau de bois d'une longueur de 2 mètres pour une épaisseur
de 12 x 12 mm, 2 planches d'aggloméré de 62,5 x 32 cm et de 10
mm d'épaisseur, 2 planches d'aggloméré de 62,5 x 12 cm
et de 10 mm d'épaisseur, 2 planches d'aggloméré de 30,5
x 12 cm et toujours de 10 mm d'épaisseur, 1 planche d'aggloméré
de 60 x 10cm et de 8mm d'épaisseur, un petit pot de vernis aquaréthane
syntilor "cuisine - salle de bains" incolore, de la peinture de la
couleur voulue pour l'extérieur de la galerie, un pinceau .
Vous pouvez utiliser de l'agglo-marine si vous voulez plus de résistance
c'est un peu plus cher, ou du contre-plaqué surtout pour le fini extérieur
si vous préféré l'aspect bois plutôt que le fini
peinture.
Le montage n'a rien de complexe, il faut que tout soit à la bonne dimension
: 4 tasseaux de 10cm, 4 tasseaux de 27,5 qui seront assemblés sur les
plaques de 30,5 x 12.
On laisse 1 cm entre le bord de la plaque et le tasseau pour laisser reposer
les tasseaux sur le bord de la cuve et pouvoir poser la planche sur laquelle
les tubes d'éclairages sont fixés. On fixe tout ça avec
les vis à bois de 20 mm, 2 pour chaque tasseau de 10 cm et 3 pour chaque
tasseau de 27,5cm.
Ici, posez l'assemblage sur le bac pour voir ce que ça donne. Sur les
tasseaux, les plaques restants y seront posées et resteront amovibles
pour plus de practicité. C'est sur celles-ci que l'éclairage sera
fixé après vernissage. Il ne vous reste qu'à vernir en
2 ou 3 couches et en laissant bien sécher entre, sans mettre sur l'aquarium
jusqu'au séchage complet !
C'est sur la planche de 60x10cm que vous aurez à fixer les 2 ou 3 néons,
elle reposera sur les tasseaux..
Faites une encoche pour laisser passer les tuyaux et autres fils de la filtration
ou autres.
Delà, achetez tubes et un système électrique étanche
et c'est fini.
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